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L’environnement de marché propice à une gestion optimale de la prime de risque

 

Une analyse de Swiss Life AM

Le potentiel de hausse des classes d’actifs classiques - actions et obligations -s’étiole. Une gestion diversifiée qui veut rester performante a tout intérêt à intégrer des actifs alternatifs. Parmi eux, une gestion utilisant des facteurs de risque systématiques devient un moteur de performance à part entière.

Les investisseurs évoluent dans un contexte inédit. Les taux de rendement offerts par les marchés obligataires ont atteint des niveaux historiquement bas qui nécessitent désormais de redéfinir de fond en comble la notion d’allocation d’actifs. Alors que le moteur de performance des marchés de taux au sein des portefeuilles s’éteint doucement, celui des marchés actions continue, quant à lui, de fonctionner à plein régime mais offre désormais des valorisations trop élevées pour espérer des gains mirifiques au cours des prochains trimestres.

« Les prévisions de croissance du PIB des pays développés laissent craindre des performances faibles au cours des prochains trimestres. Pourtant, les marchés actions ont atteint des points élevés et comme les taux sans risque sont extrêmement bas, il semble évident que la prime du marché actions sera également comprimée. Or, la corrélation entre les rendements des marchés actions et obligataires a eu tendance à se renforcer au cours des 2 dernières années », constate Tatjana Xenia Puhan, Responsable du département multi-asset et equity chez Swiss Life AM.

Dans cet environnement, la gestion du couple rendement/risque devient toujours plus complexe et incite les investisseurs en quête de performance à privilégier une gestion diversifiée et décorrélée des classes d’actifs traditionnelles. A niveau de risque constant, la diversification constitue en effet l’élément décisif pour améliorer l’alpha de son portefeuille.


De l’intérêt de considérer les primes de risque comme une véritable classe d’actifs

Pour générer de la performance, il peut être opportun d’intégrer à son allocation des classes d’actifs alternatives comme l’immobilier, les infrastructures et les gestions alternatives liquides. Celles-ci présentent une faible corrélation avec les classes d’actifs traditionnelles (actions, obligations…) et offrent des perspectives de rendement relativement élevées pour peu que l’on puisse accepter une liquidité un peu réduite.

L’une des stratégies de diversification les plus efficientes consiste notamment à considérer les primes de risque comme une classe d’actifs à part entière. Il s’agit d’isoler les principaux moteurs de surperformance d’un portefeuille diversifié de la performance du marché en tant que telle (bêta). Ces primes de risques peuvent être aisément identifiées (le facteur taille par exemple) tandis que d’autres résulteront d’anomalies de marché (le facteur momentum). Les facteurs de risque peuvent également être liés au dividende versé, à la liquidité, à la valorisation.

A titre d’exemple, certaines entreprises disposant de fondamentaux sains ont tendance à voir leur cours de Bourse chuter plus vite que d’autres sociétés, en période de récession, car elles détiennent une part relativement importante de capitaux non productifs. Ainsi, en période de récession, la prime de valorisation compense l’investisseur du risque lié à la détention de ce type d’actions.

« La prime de risque constitue une véritable classe d’actif alternative qui a comme principal mérite d'être fortement décorrélée, non seulement avec les autres actifs classiques (actions et obligations), mais aussi avec les autres actifs alternatifs », explique Louis Jambut, gérant de portefeuille diversifié chez Swiss Life AM.

www.swisslife-am.com

 

 

 

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