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Le risk parity, botte secrète de Lombard Odier IM

« Depuis le début de la crise financière, explique-t-on chez Lombard Odier Investment Managers, une deuxième crise se profile : celle de la diversification. La diversification traditionnelle, qui alloue 30 % du capital aux actions, 60 % aux obligations et 10 % aux placements alternatifs, n'a pas su, dans la crise financière, empêcher des pertes de valeur régulières. Tous les actifs n'ont pas été créés égaux. Ainsi, les actions ne représentent qu'une petite partie du capital, mais elles constituent l'essentiel du risque. En raison de la volatilité intrinsèque des marchés des actions, les fluctuations sont amplifiées au sein d'un portefeuille, ce qui se traduit par une forte variance des rendements annuels. Ces dernières années, du fait de la mondialisation croissante, nous avons aussi constaté une corrélation accrue entre les différentes catégories d'actifs. Il est par conséquent encore plus difficile d'obtenir une diversification digne de ce nom. »

La solution : la stratégie risk parity (parité de risque). Cette stratégie a pour point de départ une enveloppe de risque plutôt qu'un objectif de rendement. « Nous visons à atténuer la volatilité, essentiellement en inversant le processus d'allocation d'actifs, précise-t-on encore chez LOIM, pour mettre l'accent sur la protection à la baisse et en identifiant les véritables moteurs de performance. »

Construction systématique

Une méthodologie propriétaire permet de déterminer et d’ajuster le poids de chaque classe d’actifs pour que sa contribution au risque du portefeuille total soit similaire à celle de chaque autre classe d’actifs. Plus une classe d’actifs est exposée à un risque de fluctuation de valeur, moins elle doit peser dans le portefeuille. LO Funds-All Roads met en œuvre cette méthodologie, avec des résultats plutôt convaincants (+ 3,7 % sur six mois, selon Morningstar, au 23 janvier 2013).

L’idée est de ne pas dépendre d’un timing. « Il est vrai aujourd’hui que la croissance est anémique, pour ne pas dire plus, souligne Jean-Louis Nakamura, responsable des investissements de LOIM. La métholodogie de construction de portefeuille systématique, qui alloue le risque plutôt que le capital, autour des actions émergentes, des actions développées, du crédit, des obligations souveraines et des matières premières, expose le portefeuille aux primes de risque de marché de façon plus efficace et plus équilibré. »

M. L.

A découvrir : deux fonds de la gamme LOIM dans le  Bas de laine n°243, à paraître le 5 février 2013.

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