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Placement : Immobilier, assurance-vie, livret A, PEL, que choisir ?

Dans un contexte mouvant, notamment avec des prix immobiliers en hausse en 2016 à +1,80%, cette question se pose actuellement pour beaucoup de Français. En effet, entre faiblesse des taux de rémunération, des placements sécurisés, de l’instabilité boursière ou encore des rendements des assurances vie qui s’essoufflent, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Meilleurtaux.com,  en partenariat avec Asterès, fait un point sur les principaux placements et apporte quelques réponses simples.


1/ Les placements sans risques n’ont jamais rapporté aussi peu

Depuis août 2015, le Livret A ne rapporte que 0,75%, soit son plus bas niveau historique. En janvier dernier, le Gouvernement n’a pas saisi l’opportunité d’appliquer la nouvelle formule de calcul qui, suivant le ralentissement de l’inflation, aurait conduit à abaisser encore davantage le taux à 0,5%. Les élections présidentielles et législatives de 2017 ne sont pas étrangères à cette décision. En août prochain, le Gouvernement devra choisir de maintenir le taux ou bien de l’abaisser conformément à la formule de calcul.

Par ailleurs le PEL a vu son rendement diminuer également à 1% au 1er août 2016 soit 0,84% de rendement net après prélèvements sociaux. Un taux très proche du Livret A qui est, quant à lui, exonéré de prélèvements sociaux.


2/ Les cours boursiers, volatils, se redressent

Après avoir perdu 19% entre son pic d’avril 2015 et le mois de février 2016, le CAC 40 a vécu une année 2016 pleine d’incertitudes, avec notamment le Brexit, la chute des cours pétroliers ou encore l’élection de Donald Trump. Néanmoins, les cours boursiers se sont nettement redressés en mars 2017 et le CAC 40 atteint une hausse de 12% sur un an.

«  Le CAC 40 pourrait dépasser son pic de 2015 avant la fin de l’année. La demande de biens et de services se renforce en Europe. Les bourses européennes bénéficient de cette amélioration conjoncturelle, ainsi que de la politique toujours nettement expansionniste de la banque centrale. Mais comme toujours en matière de placements en actions, rien n’est certain sauf la volatilité ! », remarqueHervé Hatt, Président de Meilleurtaux.com.


3/ La rentabilité des assurances-vie fonds euros toujours en baisse

Les assurances-vie sont les premières à pâtir de la baisse des taux obligataires. Le rendement moyen des assurances-vie en fonds euros s’est ainsi établi à 2% en 2016 pour la moitié des contrats, en baisse de 0,5 point par rapport à 2015. Quant aux contrats des grands groupes bancaires français, hormis BNP Paribas à 2% et le Crédit Mutuel à 1,9%, leurs rendements moyens ont été inférieurs à la moyenne du marché à 1,8%.

L’explication à cette situation est très simple : l’affaiblissement continu des taux obligataires conduit inéluctablement à une diminution de la performance qui devrait se confirmer en 2017.


4/ Les rendements immobiliers restent attractifs avec Marseille, Montpellier et Strasbourg en vedette

Après 3 années de baisse (2012, 2013 et 2014) et une année de stabilité (2015), les prix immobiliers se sont modérément redressés en 2016. Au 4ème trimestre, l’indice des prix des logements anciens a progressé de 1,8% sur un an, après une baisse de 0,5% en 2015. La reprise a été relativement dynamique en Ile-de-France à +3,1% contre +1,3% en province.

« Les taux de crédit, toujours particulièrement bas, soutiennent la demande. Ceux-ci devraient augmenter légèrement en 2017 et 2018, suivant en cela la reprise de l’inflation en zone euro et une remontée graduelle des taux longs américains. Cette année, la hausse des prix immobiliers pourrait se poursuivre à un rythme contenu de +2 à 3% », expliqueMaël Bernier, Directrice de la communication 

Si la rentabilité locative a diminué d’un tiers depuis 2000, elle atteint tout de même, en brut moyen, 6% pour la France métropolitaine. Parmi les 10 grandes villes de France, Marseille, Montpellier et Strasbourg détiennent le record avec un rendement respectivement de 6,6%, 6,4% et 5,9%.

Paris en revanche affiche la rentabilité la plus faible à 3,6%. Seul bémol, l’investissement locatif reste plus risqué que le résidentiel car les propriétaires doivent tenir compte dans leur gestion des problématiques d’impayés éventuels, de dégradations ou de vacances sans compter l’instabilité fiscale et législative.


5/ L’investissement immobilier indirect a le vent en poupe

Le repli de la rentabilité des SCPI devrait se poursuivre. La hausse tendancielle des prix des locaux professionnels impacte négativement les performances de l’immobilier d’entreprise, dans lequel interviennent principalement les SCPI. Il devient ainsi de plus en plus difficile de maintenir des taux de distribution supérieurs aux rendements des nouvelles acquisitions. Mais les rendements devraient rester attractifs.


Conclusion

Le taux du livret A devrait rester bas car l’inflation annuelle peut rester nettement sous les 2%, d’autant que les derniers chiffres de l’INSEE révèlent une stagnation de l’inflation en France qui n’a pas dépassé les 1,4% par an. Par ailleurs, cette faible inflation et les taux toujours bas sur les marchés ne permettent pas d’offrir aux fonds d’assurance-vie traditionnels des rendements élevés. Ainsi la volatilité et l’absence de rendement de nombreux actifs favorisent le report vers l’immobilier sous toutes ses formes. Dans ce contexte, les placements immobiliers - résidence principale comme immobilier de rapport, pierre ou papier - apparaissent encore comme des investissements très attractifs.

www.meilleurtaux.com


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