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L'État ne veut manifestement pas de mixité sociale dans les zones ANRU.

Les pouvoirs publics viennent de décider de ne pas permettre à l'Association foncière logement (AFL), créée dans le cadre d’Action logement par les partenaires sociaux, d'accéder à un financement pérenne afin de produire une offre de logements intermédiaires à destination des classes moyennes dans les zones ANRU.

À force de ponctions sur le mouvement Action logement (ex et feu 1% logement), les modèles économiques tant d’Action logement que de l'Association foncière logement sont largement dégradés ! Dès lors, certains, au gouvernement, hypothèquent les milliards investis dans ces quartiers qui risquent, par cette décision, de rester dans une logique de ghettos décriés. L'AFL était le seul outil en capacité de ré-initier cette mixité sociale qui fait cruellement défaut dans ces quartiers désertés.

Pour la CFE-CGC, il est hors de question de vendre un patrimoine situé en cœur de ville dont la valeur est certaine pour construire dans des quartiers où rien ne garantit à terme la valeur de l’immeuble. Il n’est pas possible de jouer ainsi au « Monopoly-Poker » avec l’argent des salariés et hypothéquer, à terme, la contribution au financement de l’AGIRC/ARRCO  par la procédure de dévolution prévue dans convention AFL-AGIRC/ARRCO du 20 août 2007.

Pour que ces quartiers fassent à nouveau pleinement partie de la République, la CFE-CGC souhaite désormais bonne chance à l'État pour trouver des opérateurs privés qui investiront au cœur des zones ANRU.

 

 

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