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Des investisseurs en quête de volatilité.

Par Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France

Les principaux indices boursiers, aussi bien européens qu’américains poursuivent sereinement  leur progression. Au cours des dernières séances ce sont essentiellement les indicateurs économiques  venus des États-Unis qui ont permis aux marchés de gagner un peu plus  de terrain.

La première économie mondiale semble afficher de plus en plus de signes crédibles d’un redémarrage durable de son activité, comme en témoigne les chiffres publiés hier : le nombre d’inscriptions hebdomadaires au chômage est renoue avec une tendance baissière, tandis que la construction de logements a marqué un vrai rebond au États-Unis en 2012, pour atteindre un point haut de plus de quatre ans.  Sur le seul mois de décembre, la progression est significative, +12% par rapport au mois précédent. Une preuve que le marché de l’immobilier américain se ressaisit, et plus largement, que la croissance est en train de renouer avec un rythme plus soutenu Outre-Atlantique. 

Dans ce contexte, les marchés demeurent sans surprise orientés à la hausse. Les facteurs de risque qui prévalaient il y a encore quelques semaines se sont dissipés, temporairement pour certains (Fiscal Cliff US), plus durablement pour d’autres (pesanteur des coûts d’emprunts obligataires pour les États Européens, défaut de la Grèce et risque d’éclatement de la zone euro). À tel point que « l’indice de la peur » tant apprécié des investisseurs pour jauger la perception du  risque  sur les marchés d’actions est au plus bas. L’indice VIX est sous la barre des 14%, un niveau que les marchés n’avaient plus connu depuis six ans, époque laquelle couvaient les prémices de la crise des supprimes américaines.

Dans un environnement de marchés plus optimiste, le retour de la confiance des investisseurs se matérialise non seulement par une appétence retrouvée pour les actions, mais aussi pour des arbitrages rémunérateurs. De ce point de vue, certaines classes d’actifs sont aujourd’hui plus propices à l’émergence de « spreads » ou de mouvements de rupture, favorables à des positions tactiques : si les indices semblent progresser en rang serré, sans grands volumes d’échanges,  dans un mouvement continu et stable, le marché du Forex est plus agité. Donc propice à des arbitrages opportunistes. Pour les investisseurs les plus appétents au trading, certaines parités de devises offrent aujourd’hui de jolies perspectives de mouvements et d’appréciation. La « guerre des changes » que se livrent les banques centrales à l’échelle mondiale n’y est pas étrangère. Les parités EUR/USD, EUR/JPY ou même USD/JPY sont très recherchées.  Il faut dire que le volontarisme nippon en matière d’assouplissement monétaire a déjà entrainé la dépréciation du yen de 5% face à l’euro, depuis le début de l’année.      

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