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Les investisseurs particuliers à travers le monde semblent avoir une perception erronée de la gestion passive

Natixis Global AM publie les résultats de son étude mondiale annuelle menée auprès de 7100 investisseurs particuliers (dont 400 français) répartis à travers 21 pays d'Asie, d'Europe, des Amériques et du Moyen-Orient. Cette perception erronée de la gestion passive, conduisent les investisseurs particuliersà surestimer ses bienfaits au sein d’un portefeuille :
-  60% des investisseurs français pensent que les fonds indiciels et les ETF sont moins risqués
-  58% d’entre eux pensent que leur utilisation peut les aider à minimiser leurs pertes
-  54% d’entre eux pensent qu’ils offrent une meilleure diversification
-  56% d’entre eux estiment qu’ils leur donnent accès à de meilleures opportunités d’investissements

Pourtant, ces chiffres contrastent avec les récentes enquêtes menées par Natixis Global AM auprès des investisseurs institutionnels et des conseillers financiers, qui révèlent que ces derniers privilégient la gestion active pour tirer parti des mouvements de marché, générer de l’alpha et améliorer le profil de rendement/risque de leur portefeuille sur le long terme, tandis que la gestion passive est surtout vue comme un moyen de réduire les frais de gestion. Des disconnections qui laissent entrevoir les défis et les contradictions auxquels les investisseurs particuliers sont confrontés.  

Malgré une perception erronée de la gestion passive, les investisseurs recherchent plus de diversification et une meilleure gestion du risque

L’étude met également en évidence la volonté des investisseurs de trouver de nouvelles approches d’investissement, mieux adaptées aux nouveaux paradigmes des marchés financiers.
- 66% des investisseurs français pensent ainsi que l’approche traditionnelle actions/obligations ne répond plus à leurs besoins. De plus,
- 72% d’entre eux  sont à la recherche de stratégies moins corrélées aux marchés internationaux et
- 76% souhaitent augmenter les sources de diversification de leur portefeuille, ce qui pourrait ouvrir la voie à une hausse des investissements dits alternatifs.

Même si 42% des investisseurs français déclarent ne pas encore utiliser ces actifs dits alternatifs au sein de leur portefeuille (regroupant les stratégies de type hedge funds, private equity, managed futures, immobilier, rendement absolu et long-short), 52% d’entre eux disent en avoir discuté avec leur conseiller financier. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à l’an dernier, ou ils n’étaient que 43% à déclarer avoir déjà abordé ce type d’investissement avec leur conseiller. Cette évolution montre que les investisseurs français prennent de plus en plus conscience de la nécessité de diversifier leurs investissements et de s’ouvrir à de nouvelles stratégies. Par ailleurs, 44% des investisseurs français affirment qu’une meilleure connaissance des marchés financiers les aiderait à mieux atteindre leurs objectifs d’investissement.


Des investisseurs qui pensent à long-terme

Selon les investisseurs interrogés, le contexte macro-économique ou certains événements exogènes peuvent provoquer une hausse de la volatilité dans les 12 prochains mois. Alors que les investisseurs américains citent évidemment les élections présidentielles comme un risque potentiel, les particuliers français mettent en avant les risques suivants :
-  La récession en France pour 34% d’entre eux
-  Un ralentissement économique mondial pour 31%
-  Des évènements géopolitiques pour 31%
-  Le niveau des taux d’intérêt pour 30%
-  Les prix du pétrole pour 27%.
Malgré ces inquiétudes, 66% pensent que leur portefeuille est protégé contre un choc financier potentiel dans les 12 prochains mois, et 50% d’entre eux affirment que ces chocs de marché n’affecteraient pas leur stratégie d’investissement de long terme. 58% attachent plus d’importance aux gains à long terme qu’aux performances de court terme.


Une recherche de conseils personnalisés
- 74% des investisseurs français bénéficient de conseils financiers et 54% d’entre eux utilisent les services d’un conseiller en gestion de patrimoine,
- 10% utilisent uniquement des services de robo-advisors, et
- 10% combinent conseiller personnel et robo-advisors.


68% des investisseurs français pensent que les services d’un conseiller financier apportent une réelle valeur ajoutée :
78% d’entre eux estiment que les investisseurs disposant d’un conseiller professionnel sont plus à même d’atteindre leurs objectifs financiers.
En dehors de la recherche de performance, les investisseurs reconnaissent aux conseillers financiers trois avantages indéniables :
- aide à déterminer leurs objectifs et à établir leurs plans financiers personnels à long terme pour 40%
- aide à prendre des décisions plus rationnelles pour leurs investissements pour 30%
-  conseils personnalisés dans un contexte de marchés incertains et volatiles pour 32%.

L’ISR gagne également du terrain dans l’esprit des investisseurs français, qui pensent au-delà du simple rendement financier : 73% d’entre eux estiment qu’il est important que leurs investissements contribuent au bien commun de la société et reflètent leurs convictions personnelles, 71% affirment qu’investir dans des entreprises éthiques est une priorité. 

www.ngam.natixis.com/pressroom


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