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Bourse : l’attentisme prévaut, avant les turbulences ?

Le point de vue de Nicolas Chéron, Stratégiste pour CMC Markets 

Les investisseurs naviguent à vue dans des marchés figés en attendant les échéances d’un mois de juin à haut risque, propice aux corrections boursières. Depuis le rebond boursier du 11 février au 10 mars dernier, les actions américaines et européennes traversent une séquence… de stagnation. Les cours sont confinés dans un « range horizontal » et capés. L’indice CAC 40 rencontre ainsi les plus grandes difficultés à progresser durablement au-delà des 4500 points.

Actuellement, l’attentisme prévaut sur les marchés actions. Cette situation s’explique par une conjonction de facteurs qui n’offre pas la visibilité espérée par les investisseurs. Le courant à l’achat qui accompagnait l’espoir de mesures monétaires exceptionnelles, de la part de la BCE, s’est comme souvent retourné une fois les annonces de la banque centrales actées. Surtout, les résultats trimestriels des entreprises européennes et américaines sont globalement orientés à la baisse, même s’ils s’avèrent un peu moins mauvais qu’attendus. Toujours modestes, les perspectives de croissance mondiale pèsent sur l’activité d’entreprises, qui par ailleurs ne profitent plus autant de l’atout « pétrole ». En effet, le raffermissement des cours du baril - même s’il est encore relatif, puisqu’essentiellement lié à des facteurs conjoncturels - a contribué à réduire les marges bénéficiaires des entreprises exportatrices et consommatrices d’or noir.

Un mois de juin détonant ?

L’attentisme est aussi influencé par d’importantes échéances à venir. Les investisseurs sont en position d’observation avant un mois de juin à haut risque. Les comités monétaires de la banque du Japon, de la BCE et de la Fed, le referendum sur le « Brexit », les élections législatives espagnoles et la poursuite des négociations en vue d’un accord sur la dette grecque peuvent constituer un cocktail détonant. Jusqu’ici, ces rendez-vous n’ont pas encore suscité assez d’aversion au risque pour que les investisseurs sortent des marchés. Mais à l’approche de ces évènements, les marchés devraient progressivement monter en pression, avec des corrections boursières assez probables dans les prochaines semaines. En attendant d’y voir plus clair, les investisseurs peuvent opérer sur d’autres marchés ou d’autres classes d’actifs, dans une optique de diversification.    

Sur le marché des changes, le dollar profite depuis le 3 mai d’un rebond face à l’euro. Les chiffres décevants des créations d’emploi aux Etats-Unis, publiés en fin de semaine dernière, n’ont pas perturbé ce mouvement. L’appréciation du billet vert semble indiquer une conviction forte chez les intervenants de marché (gérants de fonds, analystes, brokers) : visiblement, ils font le pari d’une remontée des taux directeurs de la Fed et d’une amélioration de l’environnement économique américain pour la seconde partie de l’année.

http://www.cmcmarkets.fr/


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