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SSGA encourage les investisseurs à penser différemment leur stratégie 2016

Les perspectives économiques et ses principaux thèmes d’investissement pour 2016 de SSGA, laissent présager le prolongement d’un environnement de croissance à la fois faible et lente. SSGA estime ainsi que les investisseurs doivent considérer la refonte de leurs principaux placements, mettre en œuvre des stratégies visant à résister à la volatilité des marchés, et s’efforcer plus que jamais à chercher des sources de croissance.

« L’économie américaine est relativement en bonne santé, ayant repris de la vigueur après un lent démarrage en 2015, mais les résultats décevants de la croissance enregistrés dans les économies émergentes nous ont amenés à prévoir une croissance mondiale faible et lente pour 2016 » commente Rick Lacaille, vice-président exécutif et directeur mondial des investissements chez SSGA. « Le ralentissement de la croissance en Chine, les défis structurels, et l’instabilité géopolitique persistante signifient que la volatilité sera encore présente. Les investisseurs devront évaluer leurs opportunités au regard de leur tolérance au risque, en gardant un oeil sur le long terme. L’Europe et le Japon renouent avec la croissance après un déclin économique majeur et devraient continuer à bénéficier d’une politique gouvernementale positive ».


Les 6 thèmes clés d’investissement de SSGA pour 2016

1/ La volatilité persiste

« Nous pensons que la volatilité, alimentée par des facteurs géopolitiques et structurels, persistera encore longtemps. Mais la nécessité pour les investisseurs de maintenir un certain niveau d’exposition aux actifs de croissance demeure » ajoute Dan Farley, directeur des investissements au sein de l’Investment Solutions Group, chez SSGA. « Nous avons observé une forte tendance chez les investisseurs qui veulent des stratégies leur permettant de se protéger du risque de baisse tout en se donnant la possibilité de participer à la hausse ».
- Les investisseurs devront évaluer les opportunités par rapport au risque, et leur propre niveau d’aversion au risque, mais nous recommandons une perspective de plus long terme. L’environnement actuel est propice à l’application de stratégies à faible beta, ciblant une bonne répartition entre les différentes classes d’actifs et les options alternatives liquides.


2/ Faire évoluer la construction du portefeuille

« La faiblesse et la lenteur de la croissance économique actuelle forcent les investisseurs à remettre totalement en cause le cadre de la gestion d’actifs » affirme Ric Thomas, directeur monde de la recherche, au sein de l’Investment Solutions Group, chez SSGA. « Cibler les facteurs auxquels on croit peut s’avérer payant et aider aussi à améliorer ses allocations en gestion active».
- Les investisseurs doivent relever le défi d’atteindre leurs objectifs de performances, malgré des révisions à la baisse de la performance dans les principales classes d’actifs
- Ils doivent aussi s’assurer que le portefeuille cible précisément les expositions visées en intégrant des facteurs smart beta telle que la valeur, la qualité ou la taille, ce qui peut contribuer à dégager de meilleurs résultats.


3/ Obligations : Redonner du crédit au crédit

« Ces deux dernières années ont notamment été caractérisées par l’incertitude croissante concernant la Chine, la volatilité des cours des matières premières, et la faiblesse des taux d’intérêts de la banque centrale » ajoute Bill Street, directeur des investissements chez SSGA Europe. « Ceci s’est traduit par une reprise plutôt incohérente dans les actifs très risqués, et un redressement des marchés boursiers bien au-delà des niveaux de 2009 ; cependant, nous pensons qu’il existe encore pour les valorisations actuelles, des opportunités tant sur les obligations de qualité « investment grade » que sur le « high yield ».
- Dans l’environnement actuel d’une politique continue d’assouplissement quantitatif, une exposition sélective aux instruments de crédit offre un potentiel de rendement intéressant pour les investisseurs.
- Les fondamentaux du marché du crédit sont généralement sains – les résultats des entreprises, solides aux États-Unis, et en voie d’amélioration en Europe, et la préférence pour les fusions et acquisitions financées par le capital, ont contribué à la formation d’importants soldes de trésorerie et incité les émetteurs à rembourser leur dette. Ceci a eu pour corollaire de réduire les risques de refinancement dans le contexte d’une hausse attendue des taux d’intérêt dans les années à venir.


4/ Une accélération modeste dans les marchés émergents

« Soutenue par le Brésil et la Russie, la croissance des marchés émergents devrait s’accélérer, passant de 3,6% en 2015 à 4,2% en 2016» déclare George Hoguet, stratégiste des investissements mondiaux, au sein de l’Investment Solutions Group, chez SSGA. « Toutefois, les risques de baisse subsistent, reflétant des conditions économiques et financières incertaines en Chine, des effets de contagion négatifs résultant de la hausse graduelle des taux d’intérêts aux États-Unis, et un ralentissement du commerce mondial ».
- Les marchés émergents sont en difficulté ; les investisseurs doivent faire preuve de patience pour leur donner le temps de retrouver les taux de croissance atteints dans le passé.
- Pour la 1ère fois depuis 13 ans, la rentabilité des capitaux propres sur les marchés émergents est plus faible aujourd’hui que celle des marchés développés, et offre l’escompte le plus bas depuis 10 ans.
- Toute reprise sera probablement liée à des changements dans les principaux facteurs de marché, y compris la stabilisation en Chine et dans les cours des matières premières, des taux de change favorables, une meilleure dynamique concernant la dette locale, et un rythme plus soutenu des réformes structurelles.


5/ Actions américaines : Maintenir le cap

Malgré des vents contraires (la chute des cours du pétrole, la solidité du dollar US, et l’absence d’inflation), l’année 2016 devrait renouer avec la croissance des résultats des entreprises américaines, même si ceux-ci ne seront pas aussi solides qu’aux premiers stades de cette expansion économique.
- Les investisseurs devraient considérer les secteurs ayant encore un potentiel de croissance dans ce cycle une fois que la Fed aura commencé à normaliser les taux d’intérêt, tels que le secteur des biens de consommation cycliques, le marché immobilier et l’industrie bancaire.


6/ De fortes opportunités de croissance en Europe

- L’économie européenne est soutenue par plusieurs conditions de marché favorables, incluant l’assouplissement quantitatif, de faibles taux d’intérêt, un euro plus faible et la faiblesse des coûts des matières premières et de l’énergie.
- Les petites capitalisations sont prêtes à tirer parti des perspectives de croissance attendues mais pourraient être secouées par la volatilité croissante. Les stratégies « managed volatility » peuvent permettre aux investisseurs de profiter de l’exposition à la croissance tout en protégeant leurs portefeuilles.

"Pour une année qui devait être caractérisée par l’accélération de la croissance de l’économie mondiale, 2015 s’est avérée lente au démarrage, et il est peu probable que les conditions changent beaucoup en 2016 », commente Christopher Probyn, chef économiste chez SSGA. « Les investisseurs doivent s’organiser en conséquence afin de gérer leurs actifs efficacement dans cet environnement de croissance faible et lente ».

https://www.ssga.com/home.html

 

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