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Enquête miroir sur la perception des salariés et des dirigeants d'entreprises à l'égard de l'épargne salariale

Résultats du 5ème baromètre annuel du Club de l'Epargne Salariale / Harris Interactive

70% des salariés et des dirigeants d’entreprises s'accordent sur le fait que le partage des profits est la mission la plus porteuse de l'épargne salariale. L’enquête révèle que l’épargne salariale est avant tout destinée à compléter la retraite, mais qu’elle constitue également une réserve de précaution.

6 salariés bénéficiaires sur 10 déclarent avoir investi dans leur épargne salariale au cours de la dernière année, se positionnant comme des investisseurs « actifs ». Les sommes versées représentent environ 10% du salaire net. Ces données restent stables depuis 2013.

Les deux tiers des salariés anticipent un montant insuffisant de leur retraite. L’écart perçu entre le montant souhaité (85%) et attendu (60%) reste stable, de l’ordre de 25%, mais l’inquiétude demeure par rapport à l’avenir.

A la question : « A quoi destinez-vous votre épargne salariale ? »
- Pour 43%, c’est un complément de revenus pour leur retraite ;
- Pour 43% la constitution d’une réserve d’argent pour faire face à des dépenses imprévues ;
- Viennent ensuite la constitution d’une réserve d’argent pour faire face à de grosses dépenses pour 29%, l’acquisition de la résidence principale pour 25% et la prévention des risques liés à la dépendance pour 16% d’entre eux, ces deux derniers points étant en augmentation.

Pour les salariés les plus actifs, l’épargne salariale arrive nettement en tête des moyens de financement de la retraite à 69%. Viennent ensuite pour 55% les placements consacrés à la retraite (PEA, assurance-vie,..).
Mais plus de 2 salariés sur 10 puisent dans leur épargne salariale pour faire face aux dépenses courantes (21%) et pour payer leurs impôts (16%). Ce comportement semble s’installer au fil du temps.

La méconnaissance du fonctionnement de l’épargne salariale révèle un réel problème de pédagogie : la majorité des salariés, même parmi les plus actifs, ne connaissent pas l’existence d’un conseil de surveillance.

Pour 90% des dirigeants d’entreprises interrogés, l’épargne salariale et la retraite complémentaire de type « article 83 » sont les moyens les plus efficaces pour la retraite de leurs salariés. Ils sont plus positifs que les salariés qui, eux, placent l’épargne salariale en 2ème place (efficace pour 76%) derrière l’immobilier (efficace pour 81%), et à quasi égalité avec l’assurance vie (efficace pour 75%).

Concernant les différents types de placements financiers, les dirigeants d’entreprises sont beaucoup plus experts et plus positifs sur les obligations qu’ils considèrent à 72% comme un placement facile à gérer, et pour 83% comme un placement sûr - alors que les salariés se montrent plutôt ignorants sur les différents types de placement financier. Les actions sont les plus connues, et jugées les plus rentables. Beaucoup de pédagogie reste à faire.

74% des salariés se disent satisfaits de la qualité de gestion de leur compte. La perception reste plus mitigée quant à l’information et aux performances de leur épargne salariale :
- 57% sont satisfaits des performances financières de leur dispositif,
- La clarté et la fréquence de l’information fournie sont insuffisantes (respectivement 62 et 55% se déclarent satisfaits) ; un effort doit encore être accompli par les entreprises.

Dans le contexte d’une certaine banalisation de l’impact de l’épargne salariale au fil des années, les salariés bénéficiaires jugent que celle-ci renforce d’abord l’image de l’entreprise, et, dans une moindre mesure, l’engagement à son égard (67% considèrent qu’elle donne l’image d’une entreprise qui s’occupe bien de ses salariés, 64% l’image d’une entreprise socialement responsable, 61% l’image d’une entreprise performante).
Mais les dirigeants se montrent très sensibles à l’impact de l’épargne salariale pour leur entreprise. Ils mettent particulièrement en avant son rôle en tant que levier de l’image économique (pour 90%, + 29 points par rapport aux salariés) et sociale (pour 90%, + 23 points par rapport aux salariés) de l’entreprise.

Les attentes prioritaires à l’égard de l’épargne salariale sont identiques pour les salariés et les dirigeants : pour 54% un assouplissement des conditions de déblocage, une simplification des dispositifs d’épargne salariale, mais aussi plus d’interactivité en termes de conseils, de formation et d’informations pour les aider à bien gérer leur épargne salariale.

58% des dirigeants souhaitent davantage d’incitations pour pousser leurs salariés à investir dans leur PERCO. La baisse du forfait social annoncée devrait être une mesure incitative.

Enfin, si les dispositions de la Loi Macron relatives à l’épargne salariale semblent peu connues des salariés, nettement mieux des dirigeants, ceux qui déclarent les connaître se montrent positifs à leur égard.
Ainsi, l’investissement par défaut de l’intéressement en cas de non réponse est considéré, parmi ceux qui connaissent cette mesure, comme une bonne chose par 63% des salariés bénéficiaires et par 78% des dirigeants d’entreprise.
L’abaissement du taux du forfait social sur le PERCO est considéré comme une bonne chose par 94% des dirigeants d’entreprise qui connaissent la mesure. Cette mesure devrait donc connaître un important succès et financer ainsi les PME de façon significative.

https://www.club-epargne-salariale.fr/

 

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